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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 12:34

Le combat du cerf d'argent, by Jacqueline DUMESNIL

Présentation de l'Editeur


Quelques années ont passé depuis les événements racontés dans Les Compagnons du Cerf d'Argent. Enfin libéré de la tutelle de son oncle, Thierry gouverne avec sagesse et bonté son fief de Perceval, tandis que sir Henry Norton, cloué dans sa chambre par une attaque de paralysie, se morfond en tyrannisant ses laquais.
Un jour, deux enfants, harassés et couverts de poussière, se présentent au château. Stupéfait, Thiérry apprend qu'il s'agit des enfants de son oncle, qui avait épousé en secret la fille d'un riche marchand londonien. Celle-ci étant morte peu après la naissance de la fillette, Edward et Margaret étaient élevés par leur grand-père, qui vient de mourir à son tour, après s'être ruiné. On devine avec quelle bonté lord Perceval accueille ces petits cousins tombés du ciel. Margaret lui rend bien son affection, mais Edward, déçu et furieux de n'être pas le maître au château, lui témoigne une violente hostillité que rien ne peut désarmer... Il faudra bien des événements dramatiques, qui conduiront le jeune lecteur jusqu'au palais de Westminster, où la couronne de Richard II et la vie des compagnons du Cerf d'Argent sont à nouveau menacées, pour que le cœur d'Edward s'ouvre enfin à la reconnaissance et à l'amitié.



G. F. à partir de 10 à 14 ans.

FICHE TECHNIQUE DU LIVRE


 



Titre :   Le combat du cerf d'argent
Auteur :   Jacqueline   DUMESNIL
GRAND PRIX DE LITTÉRATURE DU SALON DE L'ENFANCE 1959
Edition :   ÉDITIONS G. P., 80, RUE SAINT - LAZARE, PARIS - 9e

est le cent soixante-dizième
de la
BIBLIOTHÈQUE
ROUGE ET OR


Série SOUVERAINE

ILLUSTRATIONS DE HENRI DIMPRE
Couleurs pleine page hors - texte, annotées et in texte et
noir & blanc in texte.

Il leva sa cravache sur Ronald... p. 31
Et alors Thierry! Qu'est devenu mon neveu? p. 63
Une brise glaciale s'était mise à souffler. p. 79
Edward se mêla à la troupe de gentilshommes... p. 103
Que my lord me fasse l'honneur d'entrer... p. 119
La populace furieuse hurlait des menaces de mort. p. 151


Dépôt légal n° 881 - 3° trimestre 1961     Novembre 1961

Il a été imprimé
pour les Éditions G. P. à Paris
sur les presses de
G. Maillet et Cie

© 1961 - Éditions G. P., Paris

Reliure :   Cartonnée
Présentation sous jaquette à double volets
Nombre de pages : 186       TABLE DES MATIÈRES : NON

Poids :   405 grammes     Format :   150 x 205 mm
I.S.B.N :   NON            Code Barre = EAN :   NON

PRINTED IN FRANCE

Livre épuisé chez l'Editeur


LES AMIS ET LES ENNEMIS DU ROI


 

Le combat du cerf d'argent by, Jacqueline DUMESNIL -famille




LA FAMILLE DE RICHARD


 

Le combat du cerf d'argent by, Jacqueline DUMESNIL amis




COUVERTURES


 

Le combat du cerf d'argent by, Jacqueline DUMESNIL       Le combat du cerf d'argent by, Jacqueline DUMESNIL




EXTRAIT   Le combat du cerf d'argent, by Jacqueline DUMESNIL


Le combat du cerf d'argent by, Jacqueline DUMESNIL -image




  « Il faut que je vende quelque chose, se dit-il enfin. Mais quoi? »
  Il ne pouvait vendre ni la selle ni les étriers... Après mûres réflexions, il décida de vendre son manteau. C'était un gros sacrifice, car il faisait très froid. Mais Edward ne possèdait rien d'autre, et Roland devait manger.
  Edward n'avait jamais eu affaire aux fripiers. Mais il savait dans quel quartier les trouver. Il eut tôt fait de dénicher une boutique où un vieux bonhomme à l a houppelande crasseuse attendait la pratique.
  En voyant Edward s'approcher du magasin, il crut flairer en lui le riche et naïf client, se leva vivement et se confondit en courbettes.
  - Que my lord me fasse l'honneur d'entrer! Que puis-je offrir à my lord? Un riche manteau de velours? un pourpoint de soie brochée? une cape fourrée de menu-vair?
  Edward arrêta cette énumération en déclarant qu'il ne venait point acheter, mais qu'il désirait vendre. Aussitôt, le visage du fripier devint moins aimable. Néanmoins, il pensa que ce jeune gentilhomme, qui ne devait pas savoir le prix des choses, allait peut-être lui permettre de réaliser une bonne affaire et il s'enquit de ce que « my lord » avait à vendre. En rougissant un peu, Edward tendit son manteau. Le fripier le prit, le déplia, tâta l'étoffe et déclara froidement :
  - Dix pence. C'est tout ce que je peux en donner. Et encore, c'est pour vous rendre service!
  - Dix pence! fit Edward, furieux. Vous voulez rire!


Reproduction interdite





NOTES



Maggie   p. 11   Diminutif de Margaret. Prononcez : Magui.
un spectacle affreux...   p. 13   La loi anglaise punissait du fouet et de l'exposition au pilori le délit de vagabondage (le pilori était un poreau ou un pilier auquel on attachait les malfaiteurs condamnés à l'exposition publique.)
son écuelle   p. 17   Au Moyen Age, on mangeait dans des écuelles. Il y avait des écuelles en argent, en étain, en terre cuite, en bois.
chevalier   p. 18   Voir : Les compagnons du Cerf d'Argent.
Cheapside   p. 20   Rue commerçante de la Cité de Londres. C'est là qu'habitaient, au Moyen Age, les principaux marchands. Les apprendis de Cheapside étaient renommés pour leur turbulence. Cheapside fut pendant longtemps un centre d'émeutes et de troubles fréquents.
un lit monumental   p. 21   Au Moyen Age, dans les demeures seigneuriales, toute la famille couchait souvent dans le même lit : le châtelain, la châtelaine, leurs enfants, parfois même les invités, et souvent le chien favori du seigneur! Les lits avaient plusieurs mètres de large.
le sifflet d'argent   p. 23   On sifflait autrefois pour appeler les domestiques. Ce n'est qu'au XVIIè siècle que s'introduisit l'usage d'employer une sonnette à cet effet.
châtiments corporels   p. 39   Bertrand Du guesclin, qui vivait à peu près à la même époque, et qui fut, dans son enfance, un garçon terrible, reçut fréquemment les étrivières sur l'ordre de son père, quand il était un jeune garçon. On fouettait non seulement les domestiques, mais aussi les pages, qui étaient des jeunes garçons de famille noble. Certains seigneurs avaient la triste réputation de maltraiter cruellement les pages qui se trouvaient à leur service.
roi Edward   p. 43   Edward II, arrière-grand-père de Richard, fut déposé par le Parlement, puis assassiné dans des circonstances odieuses, avec la complicité de la reine.
le chancellier   p. 43   Son père, William de la Pole, avait été anobli et fut l'un des premiers grands financiers anglais qui soutinrent la couronne.
emblème   p. 44   Voir : Les compagnons du Cerf d'Argent.
la jolie fille du Kent   p. 45   En Anglais : « the fair maid of Kent ». La princesse Joanne, comtesse de Kent, était la petite-fille du roi Edouard 1er. Sa beauté était célèbre. Elle épousa en premières noces un simple chevalier, sir Thomas Holland, dont elle eut deux fils; en secondes noces, elle épousa le prince de Galles, qui fut le père de Richard.
le hennin   p. 46   Vie des Reines d'Angleterre (Agnès Strickland>.
Tyburn   p. 48   La Tour de Londres était une forteresse qui servait de prison d'Etat. Tyburn était le lieu où avaient lieu les exécutions.
Calais   p. 50   Calais, à cette époque, appartenait aux anglais et servait de base pour les opérations militaires contre la France.
Richard n'avait pas d'argent et pas d'armée   p. 50   John Holland disait en parlant du duc de Lancastre : « Il possède plus de terres à lui seul que nous six réunis! » Or, parmi ces « six », il y avait les deux frères du roi (le comte de Kent et John Holland) et Richard lui-même!
Le comte d'Arundel...   p. 52   Dans l'ouvrage qu'il a consacré à Richard II, l'historien anglais A. Steel trace du comte d'Arundel un portrait peu flatteur et dit de lui : « Il avait l'opposition à la couronne dans le sang... C'était un individu jaloux, turbulent et dangereux, qui passa la plus grande partie de sa vie à préparer le sort qui lui échut finalement en 1397.» (La dernière conspiration d'Arundel, en effet, le conduisit à l'échafaud.)
la maison   p. 53   La « maison » d'un comte ou d'un duc comprenait l'ensemble des personnes attachées à sa suite : intendant, secrétaire, chapelain, pages, écuyers, etc., ainsi qu'un certain nombre de gentilshommes dont le comte ou le duc était, en quelque sorte, le protecteur.
Tribunal du Roi   p. 55   Le Tribunal du Roi était la plus haute cour de justice du royaume et correspondait à peu près à ce qu'est aujourd'hui, en France, la Cour de Cassation.
la chasse au renard   p. 57   Le renard se chasse à courre en Angleterre, et les chasses au renard sont aujourd'hui encore extrêmement brillantes.
un squire   p. 58   Petit gentilhomme campagnard, qui n'est pas chevalier.
Le chancelier   p. 60   Michel de la Pole avait été emprisonné à Windsor après sa condamnation. Mais il fut libéré quelques mois plus tard.
vin chaud et épicé   p. 77   A cette époque, les nobles et les riches bourgeois buvaient du vin épicé, alors que le commun peuple, en Angleterre, se contentait de bière ou de cervoise. Le vin, qui venait de France ou d'Espagne, était considéré comme une boisson de luxe.
le gin   p. 78   Eau-de-vie de grains fabriquée en Angleterre.
Ne pleurons pas sur le lait répandu   p. 82   Proverbe anglais qui peut se traduire ainsi : Inutile de se lamenter sur ce qui est irréparable.
la bannière royale   p. 84   La bannière royale d'Angleterre flotte toujours sur le château où réside le roi : elle flotte sur le palais de Buckingham quand le roi est à Londres et sur le château de Windsor quand le roi y séjourne. Au temps de Richard II, le roi résidait habituellement au palais de Westminster. Mais dans plusieurs circonstances il se réfugia à la Tour.
de la chambre ou de la garde-robe   p. 85   Les gentilshommes de la chambre et ceux de la garde-robe étaient les officiers de la maison du roi. Il y avait aussi les clercs de la maison du roi (c'est-à-dire les secrétaires), etc.
Poultry Street   p. 85   La rue de la Volaille. Cette rue a conservé son nom, mais les marchands de volaille ont disparu!
le Logis du Roi   p. 94   Cromwell fit raser le Logis du Roi lors de la Révolution anglaise.
la Cité   p. 100   On appelle la Cité, à Londres, le cœur de la ville : c'est la partie la plus ancienne, où se trouvent notamment la cathédrale Saint-Paul et la Tour de Londres.
sous le manteau   p. 100   A cette époque, les vêtements n'avaient pas de poches. On mettait son argent dans un petit sac de cuir ou d'étoffe, appelé escarcelle ou aumônière, qu'on suspendait à la ceinture.
Dix pence!   p. 121   A titre d'indication, le franc français, à cette époque, valait 9 shillings ou 108 pence (il faut 12 pence pour faire un shilling). Le sou français valait donc environ 5 pence, et 10 pence représentaient 2 sous français. Il serait intéressant de comparer le « pouvoir d'achat » du sou français et du penny anglais.
le jeu de paume   p. 131   Le jeu de paume se jouait avec des raquettes et une balle, de part et d'autre d'un filet (comme le tennis à l'heure actuelle).
le sénéchal   p. 132   Sorte d'intendant qui était attaché à une maison souveraine ou princière.
maître d'écriture   p. 134   On appelait « maître d'écriture », à cette époque, celui qui était chargé de l'instruction d'un enfant (par la suite, on devait dire : précepteur).
une parenté assez lointaine   p. 137   Pour les liens de parenté entre le comte de March et les enfants du comte de Kent, voyez page 9 : la famille de Rihard.
le comte de Kent et le comte de salisbury   p. 142   Lors de la Révolte des Paysans, le comte de Salisbury était intervenu pour empêcher le massacre des révoltés. Le comte de Kent, qui avait présidé, dans son comté, les assises chargées de juger les émeutiers, avait fait preuve d'une clémence rare.
tordu le bras   p. 144   Voir : Les Compagnons du Cerf d'Argent.
- Il court avec le lièvre et chasse avec les chiens   p. 150   Expression anglaise qui pourrait se traduire par : « Il mise sur les deux tableaux. » Mais l'image du lièvre et des chiens est beaucoup plus pittoresque!
mon souverain seigneur   p. 153   « Mon souverain seigneur » était la formule de respect employée en s'adressant au roi. On disait aussi « mon très redouté seigneur ».
Charmant Richard   p. 154   Des années après la mort tragique de Richard, tous les soulèvements qui se produisirent au pays de Galles contre la maison de Lancastre avaient encore lieu au chant de : Charmant Richard
régner heureusement sur l'Angleterre   p. 154   Richard devait exprimer la même idée, et presque dans les mêmes termes, après son abdication, dix ans plus tard : « J'espère que mon cousin sera un bon roi! »
Sa déposition   p. 157   La déposition de Richard à la Tour en décembre 1387 n'est connue que par une mention d'un chroniqueur et par la confession écrite que fit à ce sujet le duc de Gloucester peu avant sa mort.
le Parlement   p. 160   Ils déclarèrent que « ce n'était pas la volonté du Parlement ni celle du roi et des lords que le royaume fût jugé par la loi civile » (A. Steel. - Richard II).
droit de vote   p. 161   Seuls les pairs du royaume avaient (et ont encore) droit de vote à la Chambre des Lords.
lancer leur gant   p. 162   Un chroniqueur dit que trois cents gants lui furent jetés par les seigneurs!
vociféraient   p. 163   De nos jours, aucune manifestation n'est admise au Parlement britannique. Mais au Moyen Age les séances étaient souvent tumultueuses!
ce comte de Derby   p. 167   Dans une autre circonstance, le comte de Derby avait tiré l'épée contre Richard en présence de la reine.
un espion   p. 168   Historique. Salisbury fut exécuté comme « agent secret au service de la France &# (sans qu'il y eût, du reste, l'ombre d'une preuve concernant ses activités).
ces mots en public   p. 168   On conserve le compte rendu des fêtes données par la ville de londres au couple royal en 1392 et du discours adressé par anne à son mari, en faveur de la ville, dont les habitants s'étaient querellés avec le roi. Anne, dans ce discours prononcé en public, appelle Richard « mon roi, ma lumière, ma vie, mon doux amour ».
vous puissiez faire   p. 173   Ce fait est rapporté par l'historien A. Steel dans Richard II et par A. Strickland dans La Vie des reines d'Angleterre, ainsi que par plusieurs chroniqueurs.
un riche fermail d'or   p. 176   Agrafe qui servait à fermer un manteau ou une robe.
Roman de la Rose   p. 178   œuvre poétique et allégorique composée au XIIIè siècle par Guillaume de Lorris et Jehan de Meung. Le Roman de la rose rencontra un très vif succès en France et à l'étranger. Il est aujourd'hui encore considéré comme un chef-d'œuvre.
les pourparlers de paix   p. 180   C'est ahurissant, mais historique!
des marches   p. 180   Le terme de « marche » désignait une province située sur la frontière.
Shene   p. 181   Avant la conquête de l'Angleterre par les Normands, le pays était gouverné par des rois saxons.
la viole, du luth et de la cithare   p. 186   Instruments à cordes, en usage au Moyen Age. La cithare ressemblait à une petite harpe.




ANNEXE



Le combat du cerf d'argent, by Jacqueline DUMESNIL
Editeur :   Éditions G.P. Saint-Ouen, impr. G. Maillet et cie (1961)
Langue :  Français
A.S.I.N :   B0014X28DY
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Jacqueline DUMESNIL

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